Cette année la météo étant tellement humide que nous décidons de rester à la maison entre Noël et le jour de l’an. C’est bien sur moins dépaysant que la Corrèze, mais nettement mieux pour le chantier de la Heron.
Par chance mon ami Andrew reste chez lui également. C’est donc avec grand plaisir que je l’accueille lui et son poste à souder à la maison.
Les points à renforcer sur le châssis ne sont pas visibles, mais il faut intervenir. Les pièces de renfort sont découpées selon mes gabarits et présentées sous le longeron gauche.
Il n’y a pas de mystère c’est surtout le côté « bas côté de la route » qui a souffert le plus.
Grâce au Mig les soudures sont parfaites et c’est plus solide que jamais.
Cette journée sera aussi pour moi l’occasion de prendre mon premier cours de soudure. Il faut avouer que restaurer sans savoir souder limite son champ d’action. A moi maintenant les soudures plus ou moins belles.
Le chantier avance, le châssis est maintenant fini. Il me reste à lui appliquer une dernière couche définitive de peinture et je pourrai passer au remontage des suspensions. Mais je bloque sur la couleur « Lotus » du châssis. Elle est bien, mais je la voyais plus claire. Impossible d’avoir une réponse catégorique sur le sujet.
La suspension avant droite est décapée et repeinte mais là aussi la question de la couleur se pose. Les bras sont noirs mais le reste était peint en gris. Que faire ?
Ce qui est passionnant dans une restauration c’est d’essayer de comprendre « le pourquoi du comment ».
Par exemple en 1960, la Triumph Herald qui donne ses suspensions avant à la Heron n’était équipée que de tambours. Les concepteurs ont dû construire une platine afin de fixer les étriers sur la fusée.
Pour la boite de vitesses Ford, j’hésite encore entre garder une boite 4 ou monter une boite 5. Par ailleurs, nous constatons que les encoches réalisées sur le châssis devaient correspondre à la boîte 5 Heyland montée d’origine. Malgré cela, l’emplacement est très étroit et la pose d’une boîte 5 recule le levier d’environ 28 cm dans l’habitacle. Là encore que faire, le choix est difficile ?
L’une des solutions que j’envisage est de garder la boite 4 Ford et de monter un pont long ce qui permet de gagner 600 à 800 tr/min en 4ème. C’est plus ou moins l’avantage d’un overdrive. Je regarde donc les différents ponts disponibles chez Triumph.