mardi 28 avril 2009

Pas de répits pour les vacanciers

Je ne le savais pas mais mon frère portait depuis longtemps un intérêt aux 4x4 et plus particulièrement aux Land Rover. Un comble pour moi qui travail chez Toyota et qui pendant quelques années était en charge du Club 4x4 Toyota.
S’étant décidé à en acheter un, nous saisissons l’opportunité des vacances de Pâques pour descendre son superbe Land Rover série IV châssis long jusqu’en Corrèze pour le laisser chez nos parents.
Au programme 500 kilomètres. Ayant encore en mémoire un voyage dans la Creuse avec mon frère et une pompe à essence récalcitrante, j’appréhende un peu le voyage. Je charge la voiture de ma femme de pièces et nous voici sur la route. A 80 km/h de moyenne, la route est longue. Son brave moteur essence d'environ 70ch. a bien du mal a mouvoir les plus d'1,5 tonnes du véhicule. En haut des côtes nous sommes souvent en 3ème vitesse. Mais finalement hormis un bruit assourdissant et une direction camionesque le voyage se passe très bien.
C’est vrai ce n’est pas un 4x4 Toyota robuste et fiable mais il a un charme fou. Sa conception est très pragmatique et militaire. Il y a des rangements partout et tout est pensé de façon rationnelle. Par exemple une trappe entre les deux sièges avant accède à la pompe à essence et une partie de la transmission.
Toutefois, nous avons eu un petit souci sur place. En effet, avant de partir mon frère fait faire la vidange et le graissage du Land Rover. Par précaution, le garagiste change également le calorstat. Grosse erreur, celui-ci n’a pas de trou de mise à l’air.
Du coup lors d’une balade l’eau se met à bouillir et déborder de façon très impressionnante. Nous pensons tout de suite à un joint de culasse mort. Mais en fait, c’est le calorstat qui ne s’ouvre pas, une bulle d’air s’étant coincée en dessous. Le diagnostic fut simple, le radiateur était chaud en haut et froid en bas.

Ayant du temps libre, j’en profite pour enfin remettre en route ma 125.
Il s’agit d’une Yamaha DTF avec un kit 175 de 1976. Offerte neuve à mon frère pour son Bac, je lui rachète dès mes 16 ans pour faire du tout terrain. Au fil des années, elle a donc été allégée et coursifiée. Pour la remettre en route, je nettoie le carburateur, la bougie et le réservoir. Je vérifie les niveaux d’huile et donne mes premiers coups de quick.
Après quelques efforts, elle démarre sans problèmes. Le seul souci est qu’à chaud elle a besoin du starter. Prochaine étape, le nettoyage complet du carburateur, le changement de la bougie.

jeudi 2 avril 2009

On continue le boulot

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas alimenté mon cher site. Il est vrai que la « crise » est passée depuis en France et du coup mon salaire a hélas subi quelques rectifications à la baisse.
Devant faire des choix, je privilégie en ce moment l’essentiel.
Mais j’ai toutefois entrepris quelques travaux sur ma XK et sur ma Rapier.

En effet, avec les beaux jours je roule enfin avec cette superbe 120 et c’est un véritable bonheur. Comme me le faisait remarquer Thierry, en 1948 lors de son lancement cette voiture devait être un avion de chasse. On a beau lire dans la littérature spécialisée qu’elle fut une révolution au salon d’Earls Court c’est vraiment à son volant que l’on s’en aperçoit. Aujourd’hui, sans forcer elle file à plus de 130 km/h alors, transposez-vous au début des années 50, sur des routes fréquentées par des Peugeot 203, Citroën Tractions et de nombreuses voitures d’avant guerre roulant à 90 km/h.

Comment vous faire partager mes impressions à son volant :
Il y a tout d’abord le son du moteur, unique chez Jaguar, grave et sourd.
Puis, contre toute attente son confort avec des suspensions fermes et une tenue de cap excellente. Une vrai GT pour les longs parcours. Il faut avouer qu’en dehors de très bons pneus radiaux Avon (185/16), j’ai monté une grosse barre antiroulis à l’avant et des lames de ressorts renforcées à l’arrière. Bien sur la position de conduite est vintage, jambes allongées et surtout avec un immense volant dans l’axe de votre poitrail.

Afin d’optimiser mon confort car j’ai fait faire des baquets spéciaux en remplacement de la banquette d’origine, ils sont à nouveaux chez le sellier (Ganau à Bezons). L’assise dont le dessin ne me plait pas (les coutures ne doivent pas être sur toute la longueur de l'assise) est reprise et on en profite pour la baisser de 2 cm et ajouter plus de maintiens au niveau des lombaires.

Je lui confie également le tunnel de boite pour le couvrir de sa moquette. Plus tard je ferai un jeu de moquette en plus en cas de taches.
J'en profite également pour achever la construction des 2 panneaux sous le tableau de bord. Cela ne se voit pas, mais cela fait parti de la finition.

Sur la XK, la pièce maîtresse reste son moteur 3,4l. J’avais déjà eu un aperçu de son caractère dans ma MK II mais là …. Il est fidèle à sa réputation : souple, coupleux, musical et puissant. Mon grand plaisir est comme sur ma Yamaha XT 550 de rouler tranquillement à 2.500 tr/mn puis d’accélérer. Vous avez alors une impression de force linéaire et continue qui vous tire en avant.
Ce tableau idyllique s’assombri quand même au moment ou il faut freiner. C’est à ce moment que nous réalisons que ma voiture a plus de 57 ans. Tant qu’ils sont froids c’est bien, mais à chaud, vibrations et pertes d’efficacités sont au programme. Ce sera sûrement un prochain chantier. Disques ou garnitures racing, il faudra choisir.