mardi 2 novembre 2010

Bientôt une Renault Dauphine sur les routes

Le calme est revenu après la furie de l’organisation et de la gestion du stand Toyota au Mondial de l’Automobile 2010.
Voici quelques photos de ce salon que personne ne vous montrera mais qui contribue à sa magie. Différents stands au montage et durant les 2 semaines d’exploitation. C’est une grande fête, mais incroyablement stressante.



Enfin c’est fini et je saisis l’occasion de quelques jours de vacances en Corrèze pour tenter à nouveau de démarrer ma Dauphine de 1958. Eh bien j’y suis arrivé. Elle n’avait plus émis le moindre bruit depuis plus de 6 ans. Une éternité. A l’époque, je l’avais mis sur cale, rempli les cylindres d’une dose d’huile et mise sous Bach. Depuis de temps en temps, j’essayais avec cette batterie de 6 volts poussive, mais rien. Reprenant tout à zéro, cette fois ci je voulais y croire. Aidé par mon fils Louis, véritable homme providentiel, lorsqu’il est présent les choses se présentent bien même si il n’intervient pas.

Je vérifie l’ordre d’allumage, rempli le carburateur d’essence, nettoie les bougies, tourne la manivelle et branche la batterie chargée à fond. Un petit spray de Start Pilote et …. Vroum. Une sonorité qui me plonge dans mon enfance. Que du bonheur. Visiblement, le moteur tourne régulièrement comme une horloge. Il faut avouer qu’elle n’a que 69634 km. Je change et branche les durites du réservoir d’essence, ajoute 10 litres et chauffe le moteur au ralenti. Voila, cela fait 3 jours qu’elle démarre bien gentiment, les choses sérieuses vont pouvoir commencer afin de la mettre à nouveau sur les routes et lui faire une beauté.

Le programme des prochaines vacances, enlever les cales, vérifier les freins, les pneus, faire rouler la voiture et commencer une remise en état en douceur. Pour une fois je n’ai aucune date d’échéance. Le siège conducteur est à refaire, les soufflets de direction sont à changer ainsi que les joints de portes. Malheureusement, il y a de la corrosion, mais uniquement sur les ailes que j’avais précautionneusement achetées en bon état il y a 7 ans chez un vieux garagiste du Gers. Le souci est de les peindre en bleu tout en retrouvant artificiellement la patine du temps.

Par ailleurs, l’automne est également l’occasion pour moi d’attaquer la remise en état de ma Sunbeam Rapier série V depuis mon accident d’avril.


Comme pour ma TVR, je confie mon radiateur percé dans le choc à Gérard Delpeyrat de Tulle.


Le faisceau est changé pour un moderne plus dense que l’ancien, comme le montre la photo. J’espère y gagner en refroidissement d’autant plus qu’il était très encrassé.
Depuis quelques week-ends je décape la peinture au niveau des bas d’aile avant et arrière. En effet, j’avais des craintes et elles se révèlent justifiées, la « choucroute » est bien au rendez-vous. La liste de travail pour le carrossier s’allonge mais la voiture en vaut la peine. Il n’y en a qu’une au club Rootes.
Avec Andrew, j’ai remis en état mon toit souple « Webasto » que j’avais démonté sur une Rapier. Il ne me reste plus qu’à faire le trou dans le pavillon et le poser. L’effet j’en suis sur sera parfait et très agréable si il n’y a pas de fuites.
Au niveau de la mécanique, la liste est quand même longue. Il faut changer le joint de culasse, donc rectifier la culasse en alu, changer la chaîne de distribution ainsi que son tendeur et remettre en état le démarreur qui accroche et la dynamo qui n’a plus de roulements. Voila de quoi alimenter mon blogue.