vendredi 16 janvier 2009

Des souvenirs qui se précisent

Depuis la dernière fois je remonte le temps dans les documents de mon pére.

La Vespa de ma mère est achetée en 1962.
J’ai mis en copie des documents d’époque, papier d’un bloque note des carburants Azur qui deviendront plus tard Total et également le papier en tête d’un dépanneur.
Puis vient la Fiat 500 fin 1964. Ce sera dans cette voiture que j’ai mes premiers souvenirs d’enfant. Entre autre j’avais une peur bleue du moteur situé derrière le dossier de la banquette. De mémoire, en hivers nous mettions une couverture sous le capot moteur pour la nuit. Évidemment un matin, elle fut oubliée.

Par ailleurs, mon père accède enfin à la Citroën ID 19. On peut voir sur les documents scannés les factures des « options ».


Mon frère très fier avait la même, mais à sa taille.

A l’époque il y avait un réseau de station de réglage Solex, il venait en complément du réseau des constructeurs. Tenues par des professionnels de la marque, votre carburateur n’avait aucun secret pour eux.

Puis arrive la Rover 2000.

C’est la voiture de mon enfance. Je me souvient de son habitacle en cuir noir dont l’odeur forte nous donnait tous (les 3 enfants) le mal de cœur. C’était tellement systématique, surtout pour ma sœur que nous avions droit à un sceau en cuir, que j’ai toujours. J’ai le souvenir d’un voyage de nuit blottis dans le siège individuel arrière à regarder les lumières de la route et du tableau de bord.
Je me souviens également de l’interdiction que nous avions de toucher le système d’ouverture des petits déflecteurs arrière.
On peut voir ici la facture de Rover pour réparer une de mes « bêtises », j’avais 6 ans l'âge de mon fils Louis.

Je me souviens également d'un phare avant avec son petit ergot que j'avais cassé sans le dire évidement à mon père. Mon amour des voitures anglaises est peut être né dans cette voiture. En revanche, pour mon père se fut une suite de déceptions. La voiture n'était pas fiable. Sur 5 ans en 47.000 km, il a fallu changer deux fois la boîte de vitesses, et les soupapes du moteur 2l. Exit les voitures anglaises dans la famille.

Nous sommes en 1970, les boîtes de vitesses automatiques arrivent sur les modèles européens. Et pourquoi pas, les voitures américaines en sont bien équipées pour le meilleur confort.
Mon père franchit le pas et opte pour une superbe et splendide Renault 16 TA (Transmission Automatique).
Il demande une monte pneumatique en Kléber ou Michelin et nous voici sur les routes. Autant vous dire que nous l'avons pas gardée longtemps. Avec cette transmission et son pauvre 1,5l les dépassements sur route (et oui en 1970, le réseau autoroute n'est pas aussi développé qu'aujourd'hui) sont un cauchemar. Elle n'a aucune reprise. Du coup 2 ans plus tard, nous passons à quelque chose de beaucoup plus sérieux.

Mon père achète une Alfa Roméo Giulia 1600 Super blanche. C'est la voiture de sport du moment. Avec son 1,6l double arbre à cames en tête et sa boîte 5 elle dépasse tout le monde. Je me souviens de nous 3 à l'arrière encourageant mon père pour aller plus vite ou dépasser cette "charéte" devant. Hélas, nous grandissons et c'est quand même une petite voiture. Deux ans plus tard elle est vendue pour une autre Alfa comme je vous l'ai écrit précédement.