mercredi 28 avril 2010

Une remise en route pas si rapide !!!!

En effet même si ma Peugeot 403 n’a que peu de kilomètres, son immobilisation fut longue. Les freins ne sont pas bloqués mais le Lookeed est devenu gluant et pâteux.
Il faut tout nettoyer à l’alcool à bruler et changer par sécurité, durites et les différentes coupelles.
Malheureusement, le maitre cylindre a souffert de l’immobilisation et il est définitivement marqué, de plus le bocal en verre est fendu. Il faut impérativement le changer.
Tout est trouvé chez Etient ou Jean Luc me déniche même un bocal neuf d’un ancien stock. C’est une véritable caverne d’Ali Baba.

Les opérations sont simples mais elles prennent beaucoup de temps et les week-ends n’ont que 2 jours.


Evidemment tous les organes mécaniques sont vidangés, moteur, boite et pont avec son huile particulière au Ricin.

Par chance le moteur qui n’était pas bloqué a tout de suite répondu à l’appel de son démarreur. Je ne touche pas à l’allumage, ni aux bougies qui sont pour l’instant bloquées dans la culasse. En revanche, je démonte entièrement le carburateur pour changer les membranes et les joints qui sont sec à se casser.


En raison du faible kilométrage je ne change pas les gicleurs, je me méfie des pièces reproduites aujourd’hui de plus ou moins bonne qualité. Et puis l’intérêt de cette voiture réside dans son originalité, autant la préserver.

Le vendeur m’avait bien précisé de vérifier la pompe à eau. Elle émet un bruit bizarre et sa poulie n’est pas dans l’axe des deux autres. Je décide donc de la changer pour une neuve adaptable sur plusieurs modèles de Peugeot.

Elle est superbe, mais son montage va virer au cauchemar, elle ne se positionne pas correctement, les boulons ne sont pas les bons et elle fuit au niveau du plan de joint. Désespéré, j’installe l’ancienne en ajoutant une simple rondelle afin de mettre la poulie dans l’axe. Elle fait toujours du bruit mais il faut avancer et passer à autre chose. En remontant le radiateur, toutes les durites sont changées. En résumé, rien de bien compliqué mais le temps passe vite d’autant plus que la date du rallye de Thierry approche. J’espère qu’une fois sur ses roues, l’embrayage fonctionnera correctement et qu’il n’y aura pas de mauvaises surprises.

Comme la 403 est sur chandelle, je fais le tour de tous les graisseurs avec ma pompe, en tout il y en a 13.

En plus je change la ligne d'échappement qui est morte.


Il me reste un point à priori pas compliqué mais qui peut dégénérer. En vidangeant le réservoir d’essence de quelques litres d’essence nauséabond, j’ai l’impression que son fond est couvert d’une épaisse couche solide. Hélas la sortie d’essence est bouchée. Il va me falloir y remédier en passant par le trou de la jauge à essence.

Sinon, j’ai rarement vu une voiture aussi saine, pas une trace de rouille, que du bonheur pour une voiture de 1957.

Ce n’est hélas pas le cas de ma Renault Dauphine de 1958 que j’essaye de remettre également en route pendant mes vacances. Le radiateur est enfin remonté après refection chez Delpeyrat à Tulle.

Son moteur tourne, il n’est pas bloqué mais rien à faire, je n’arrive pas à le démarrer. Déjà neuve avec son starter automatique et sa batterie 6 volts, ce n’était pas évident, alors aujourd’hui après 6 ans d’inaction. Suite au prochain épisode.