mercredi 19 décembre 2007

Vacances d'été en Wolseley 1500

Tous les deux ans notre ami Thierry Dubois organise un rallye de Paris à Menton par la Nationale 6 ou 7.
Cette année j’ai enfin la voiture populaire éligible pour ce rallye. Ce n’est pas vraiment une voiture française mais une vraie populaire anglaise. Comme la Wolseley est ma voiture de tous les jours, un simple contrôle global, quelques coups sur les graisseurs suffiront.

Au programme plus de 2000 km aller / retour.
Ce matin le réveil sonne très top nous avons rendez vous à Fontainebleau avec le gros du rallye.

L’ambiance est excellente, la plupart des participants étant la en 2005, il n’y a pas cette période d’adaptation. Plein de fougue nous enchaînons tous les kilomètres à vive allure sur la N 6. Les premières étapes sont fort agréables, dégustation de vins et bon déjeuner dans une magnifique maison.
La voiture roule vraiment bien. Je tiens une moyenne de 65 Milles sans soucis d’autant plus que depuis quelques semaines j’ai un poste avec la FM. Le grand luxe. Pour l’instant elle ne chauffe même pas, il y a simplement un bruit et des petites vibrations en décélération.
Le soir de la première étape nous arrivons sous une pluie diluvienne à l'hôtel Chagny.
Ayant tous des voitures « absolument étanches » nous nous retrouvons tous dans le parking couvert de l’hôtel pour entasser nos voitures à l’abri. Et comme les lavandières, nous nous retrouvons tous à laver nos voitures tout en discutant de la pluie et du beau temps évidemment.
La nuit est salvatrice car la première étape fut longue, sauf pour quelques uns. En effet un copilote dont je ne donnerai pas le nom ronfle tellement fort qu’il passe sa nuit sur le balcon de sa chambre, du coup c’est 10 personnes qui ne fermeront pas l’œil de la nuit.

La route reprend fraîche mais belle. La voiture tourne toujours comme une horloge toutefois il y a un bruit de roulement qui se fait entendre.
La route défile avec de temps en temps un passager dans la voiture. C’est mieux que la radio. Le fils de Marc Ouayoune en profite pour voyager dans toutes les voitures, un véritable centre d’essais des années 1960.

Après Lyon nous attaquons la N 7, la météo devient plus clémente et mon roulement plus bruyant. Je m’en veux, quand j’ai refait les suspensions avant j’ai tout changé sauf …. les roulements. Du coup à l’étape de St-Andiol le parking se transforme en véritable atelier de mécanique. Thierry, répare son joint de filtre à huile, jean pierre cherche désespérément l’origine de son bruit de transmission et moi j’entreprends de graisser mon roulement pour le calmer.
Visiblement ce n’était pas suffisant, dès les premiers kilomètres le lendemain c’est exactement pareil. Elle roule et c’est l’essentiel, on attaquera un peu moins vite les rond points. Après réflexion je pense que le fait de changer les pneus et leur dimension a fait travailler les roulements différemment et donc les a achevés.

Le rallye continu vers le sud avec enfin un beau temps qui s’installe. Moi qui craignais la surchauffe, ma Wolseley est vraiment docile et bien éduquée. De quoi faire taire les mauvaises langues qui proclament dans leur épave que les anglaises chauffent au soleil.

Tout fut vraiment parfait dans ce rallye jusqu’au bout. En quelques mots ce fut un rallye convivial, simple, sans aucune prétention, une balade entre amis.
Ayant de plus en plus de bruit au niveau du train avant j’organise mon retour à Paris par le …..TGV et confie ma monture à un garagiste de Cavaillon pour changer mes roulements.

Deux mois plus tard me voici de nouveau dans le sud avec Thierry Dubois pour revenir par la route à Paris. Heureux de retrouver ma voiture réparée, je découvre enfin une voiture silencieuse, enfin, pas tout à fait, puisque un bruit en cachant un autre, je retrouve mon bruit à la décélération.
La première journée nous entraîne d’Avignon jusqu’à Roanne en passant par le Col de la République ou nous attend un ami de Thierry dans un superbe château (Gites de France : www.ailly.com/)
Cette journée est épuisante, il fait chaud et la route longue et embouteillée, il faut dire que nous n’avons plus l’habitude de la chaleur depuis longtemps à Paris.
Enfin, vers 9h00 du soir nous arrivons à l’étape épuisés. Le soir notre ami Marc nous rejoint avec sa DS de 1958.
Nous dormons tous dans cette grande demeure aux pièces impressionnantes, aux couloirs interminables et aux mouches plus qu’abondantes dans nos chambres. J’imagine l’ambiance de cette demeure l’hiver sans chauffage ….. J’adore.
Dès 9h00 nous reprenons la N 7 par Lapalisse, objectif rallier Paris dans la journée. Thierry qui a fait beaucoup de photos pour son projet avec Altaya espère continuer son travail. Hélas, il ne faut pas compter sur le beau temps quand vous roulez avec Marc. En effet, jusqu’à Paris nous aurons de la pluie non stop. La voiture est toujours aussi parfaite sauf ce bruit qui devient de plus en plus persistant. Mais fidèle à mes principes je continu jusqu’à la maison.


Ce n’est que quelques jours plus tard que je me penche sur le problème. Oups, le niveau d’huile est bas dans le pont. Je vidange, vérifie les roulements arrière, on ne sait jamais et part pour une balade test à fond.

Me disant ça casse ou sa tient. Après une forte montée le pont lâche. Après quelques coups de fil en Angleterre je trouve avec difficulté un pont d’occasion.
Depuis il est sur la voiture et elle est devenu silencieuse et confortable, un vrai régal. Hélas, aujourd'hui je dois vendre ma voiture par manque de place. N'hésitez pas !!!!!



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