mercredi 21 octobre 2009

Goodwwod Revival

Chaque année Lord March organise sur sa propriété l’un des plus grands événements de l’automobile ancienne : Goodwood Revival.
Et cette année avec Andrew, Guillaume et Vincent nous décidons d’y aller en voiture ancienne, bien sur.

L’événement se déroulant à guichet fermé, je m’occupe de toutes les réservations, bateau au départ d’Ouistreham, hôtel et billets d’entrées dès le mois de février.

A Goodwood, pendant ce weekend le temps s’est arrêté en 1950. Toutes les installations jusqu’à la buvette à l’autre bout du circuit ont une décoration d’époque. Les concurrents, mais aussi les spectateurs adhèrent totalement à ce concept, n’hésitant pas à sortir des tenues vintage. Autour du paddock nous avons même droit à des animations faite par des acteurs, sans parler des démonstrations d’avions de chasse de la seconde guerre mondial au dessus du circuit.
Pour nous c’est « Euro Disney de la voiture ancienne » ou au choix une machine à remonter le temps.
Au niveau des voitures, que vous dire ; toutes les voitures de courses vues dans les livres sont présentes. Le plateau est exceptionnel. A leur volant on retrouve des célébrités comme Jean Marc Gounon, Adrian Newey, Bobby Rahal, Jack Brabham, Alan Jones, Damon Hill et bien d’autres.
Cette année, ce fut l’occasion de fêter les 50 ans de la Mini et les 80 ans de Sir Striling Moss et quelle émotion. Tout d’abord nous avons eu droit à une parade de toutes ses voitures de course, puis un discours de Lord March et de Buzz Aldrin. Mais ce qui nous a le plus impressionné, alors que nous étions à l’autre bout du circuit au milieu de la foule, c’est le silence pendant les discours. Une belle leçon de respect qui pourrait nous inspirer plus souvent.
Voici quelques photos de ce weekend inoubliable.




vendredi 2 octobre 2009

Les travaux reprennent

Cela faisait longtemps que je n’avais pas travaillé sur l’une de mes voitures.
Voila, c’est rectifié, j’attaque le chantier de ma TVR.
Au programme, améliorer son refroidissement (talon d’Achille du modèle) et éliminer la petite vibration venant de l’arrière.
Ma 3000M étant pour 1 mois à la maison, je me mets au travail au plus vite. Le capot moteur est enlevé facilement avec 2 écrous. J’espère ne pas avoir de difficultés à le repositionne après.

Dans un premier temps, je gratte le châssis et le traite avec du Frameto. Ce produit est parfait sur de la rouille superficielle. A ce propos, chacun a sa recette, son produit fétiche et ses convictions. Moi, ce qui m’a convaincu c’est de voir après 2 ans en extérieur une pergola en acier uniquement traité avec du Frameto et sans peinture. Aucunes traces de corrosion et un fini toujours parfait. Que demander de plus ? Pour un fini parfait, je lui applique deux couches de peinture.

Les suspensions étant parfaites, aucuns jeux, je ne démonte surtout rien et m’applique à bien tout repeindre en noir. Je graisse tout et passe au radiateur.
Comme je vous l’avais dit, ma TVR 3000M avait tendance à chauffer rapidement et cela m’angoissait. Rien de grave mais agaçant. Mon plan d’attaque est simple. Améliorer le rendement du radiateur et son refroidissement.
Dans un premier temps, je confie mon radiateur aux Etablissement Delpeyrat à Tulle en Corrèze. Il me change le faisceau pour un moderne beaucoup plus dense que celui d’origine. L’intérêt est d’avoir une plus grande contenance et plus de surface de refroidissement.


Sur les photos ici on peut voir la différence (le nouveau faisceau à droite).

En plus je remplace le petit Kenlow par 2 ventilateurs électriques Pacet de 7 pouces de diamètre comme on peut le voir sur la photo du début. Ils sont fixés sur la face avant du radiateur pour mieux pousser l’air frais. A priori ça débite. Ils sont reliés à la sonde de radiateur qui les enclenche à 93° et les coupe à 87°. Nous verrons à l’usage, mais déjà dans le garage j’ai désormais du mal à faire chauffer ma voiture.
Bien sur toutes les durites sont changées par des neuves renforcées, trouvées chez David Gerald spécialiste TVR en Angleterre.
A ce stade, j’en profite pour effectuer une lourde révision moteur puis passe au problème arrière.
Comme il n’est jamais facile de localiser une vibration, je demande à Andrew de venir m’aider. Moi qui croyais que le pont était mort, visiblement ce n’est pas le cas et surtout tous les spécialistes me confirment qu’il est presque impossible de casser un pont Jaguar sur une TVR. Nous regardons ailleurs et finalement le cardan droit nous semble suspect.

Il a été réparé mais pas partout. Le jeu est important. Je les démonte donc facilement et envoie les deux arbres de roue à Adrian Venn pour les refaire.
Comme à l’avant j’en profite pour tout bien nettoyer et tout peindre. Du côté d'Adrian, le verdict est clair. Un arbre de roue est voilé, l'autre a du jeux dans les cannelures et les deux ont des roulements morts. Bref, j'ai eu de la chance de ne pas perdre une roue. Comme tout est à changer je choisi de nouveaux arbres de roue renforcés pour les modèles Turbo.

Deux jours après je remonte les nouvelles pièces et prends la route. malheureusement le trafic est dense, mais j'ai l'impression que les choses se sont améliorés. Maintenant il faut rouler.