Je ne le savais pas mais mon frère portait depuis longtemps un intérêt aux 4x4 et plus particulièrement aux Land Rover. Un comble pour moi qui travail chez Toyota et qui pendant quelques années était en charge du Club 4x4 Toyota.
S’étant décidé à en acheter un, nous saisissons l’opportunité des vacances de Pâques pour descendre son superbe Land Rover série IV châssis long jusqu’en Corrèze pour le laisser chez nos parents.
Au programme 500 kilomètres. Ayant encore en mémoire un voyage dans la Creuse avec mon frère et une pompe à essence récalcitrante, j’appréhende un peu le voyage. Je charge la voiture de ma femme de pièces et nous voici sur la route. A 80 km/h de moyenne, la route est longue. Son brave moteur essence d'environ 70ch. a bien du mal a mouvoir les plus d'1,5 tonnes du véhicule. En haut des côtes nous sommes souvent en 3ème vitesse. Mais finalement hormis un bruit assourdissant et une direction camionesque le voyage se passe très bien.
C’est vrai ce n’est pas un 4x4 Toyota robuste et fiable mais il a un charme fou. Sa conception est très pragmatique et militaire. Il y a des rangements partout et tout est pensé de façon rationnelle. Par exemple une trappe entre les deux sièges avant accède à la pompe à essence et une partie de la transmission.
Toutefois, nous avons eu un petit souci sur place. En effet, avant de partir mon frère fait faire la vidange et le graissage du Land Rover. Par précaution, le garagiste change également le calorstat. Grosse erreur, celui-ci n’a pas de trou de mise à l’air.
Du coup lors d’une balade l’eau se met à bouillir et déborder de façon très impressionnante. Nous pensons tout de suite à un joint de culasse mort. Mais en fait, c’est le calorstat qui ne s’ouvre pas, une bulle d’air s’étant coincée en dessous. Le diagnostic fut simple, le radiateur était chaud en haut et froid en bas.
Ayant du temps libre, j’en profite pour enfin remettre en route ma 125.
Il s’agit d’une Yamaha DTF avec un kit 175 de 1976. Offerte neuve à mon frère pour son Bac, je lui rachète dès mes 16 ans pour faire du tout terrain. Au fil des années, elle a donc été allégée et coursifiée. Pour la remettre en route, je nettoie le carburateur, la bougie et le réservoir. Je vérifie les niveaux d’huile et donne mes premiers coups de quick.
Après quelques efforts, elle démarre sans problèmes. Le seul souci est qu’à chaud elle a besoin du starter. Prochaine étape, le nettoyage complet du carburateur, le changement de la bougie.
Après quelques efforts, elle démarre sans problèmes. Le seul souci est qu’à chaud elle a besoin du starter. Prochaine étape, le nettoyage complet du carburateur, le changement de la bougie.